N’est-ce pas une visée trop ambitieuse ?

Un pari sur l’aptitude de la démocratie à se sauver des périls, à se vivifier en associant mieux les gens à la conduite politique de notre société ?

Donc un pari sur les évolutions, forcément simultanées, des institutions, des comportements des élus, des  gouvernants, de leur relation avec les citoyens ?

Une démocratie mieux communicante ?

Le mot d’ordre « Pour une autre communication politique » ne peut plus être qu’une incantation, réitérée et bien connue des visiteurs de ce site, lecteurs d’Humeur blogueuse.

Au-delà de la dénonciation d’une com’ réductrice du sens, destructrice de la mémoire, restrictive de l’échange, encline à l’éphémère et au spectaculaire, il est urgent de sortir de cette idéologie qui a gagné le monde politique et les médias ! N’acceptons plus que les échanges avec la société se réduisent à la propagande d’un marketing simpliste, pour les situations concurrentielles des campagnes électorales, propice à des surenchères de promesses intenables…

Ce défi d’utopie, est relevé par la vingtaine de pages d’un « Manifeste » [Alerte – Impératifs – Espoirs – Appel] et les 67 préconisations de personnalités de tous horizons. [Voir Accès au Cahier n°1 de 84 pages à la rubrique ‘Ouvrages’]

Oui, la communication politique devrait reposer avant tout sur la mise à disposition et la critique de l’information : accès aux données et libre échange, transparence des procédures pour faire savoir ou pour révéler, pratiques de la conversation, de la discussion, de la concertation…

Oui, dire la complexité des choses et faire appel à la lucidité des gens.

Oui, à la participation des gens en tant que récepteurs réactifs de la parole publique.

Dans l’espace public, une communication n’est authentique que si elle est à l’évidence en quête d’une vérité, qui ne peut ressortir que d’un débat contradictoire, d’un compromis entre intérêts et difficultés, avantages pour les uns, inconvénients pour les autres.

D’où l’évidente inaptitude de la démocratie d’opinion à prendre en compte les contradictions de la société et à inciter à la discussion autour des points d’achoppement !

D’un Cahier n° 1 à un Cahier n° 2 seront recueillies d’autres contributions et sera proposée une liste récapitulative de recommandations, venues de divers correspondants.

En effet, le mouvement de diffusion et de réflexion s’élargit grâce à des publications, des associations, des think tanks, tels que Acteurs publics, La Fonda, Décider ensemble, Communication publique, Cap’Com, L’Important, Culture RP… ainsi que par des rencontres telles que celles suscitées par l’Harmattan avec les auteurs de ‘Communication et civilisation’, la Fondation Jean Jaurès aux “rendez-vous de l’histoire”, Communication publique avec le Cevipof, au Sénat la Commission Culture-Éducation-Communication, etc.

Merci de vous associer, à votre manière, à cette démarche « Pour une autre communication politique ».