Pour être représentative la démocratie…

Essoufflée face à la montée des régimes autoritaires simplistes et des populismes, la démocratie est en crise, atteinte dans son principe essentiel, la représentation. Notre société, en partie inactive, inégalitaire, assez peu solidaire, est fragmentée, individualisée, réseaux-socialisée… Les relations se numérisent et les médiations des corps intermédiaires se diluent dans une illusion webéenne de démocratie directe. Les processus de décision de l’exercice du pouvoir balbutient. Et la représentation n’est que médiatique, que le théâtre se joue dans les hémicycles du Parlement ou dans des cortèges de manifestants.

Au procès fait à la communication d’Emmanuel Macron de n’être que descendante, le « grand débat » a été un correctif d’écoute, d’analyse des attentes et d’esquisse de mesures ou de réformes à intervenir.

Une telle consultation-discussion ne suffit pas comme réponse aux attentes de rendre en permanence la démocratie représentative plus participative. Les gens veulent être pris en considération.