Un débat public, peu dans les mœurs de la démocratie !

Illusion sociale et juridique que de vouloir remplacer la démocratie représentative par une démocratie participative ou délibérative… La vie politique d’une société complexe a besoin de pérennité et d’apprentissage. A la fois de stabilité et d’évolution des règles Et aussi de l’expertise d’usage des citoyens.

Il faut prendre conscience des efforts menés grâce à des pratiques participatives : enquête publique, consultation sur Internet, panel mixte de représentants des pouvoirs et de citoyens tirés au sort, par exemple pour une étude d’impact ou une question de patrimoine, etc. Il faut associer les citoyens à ce que ces pratiques deviennent monnaie courante.

(Voir l’entretien dans ‘Le Monde’ du 23 février 2019 Pour que la démocratie soit représentative, il faut qu’elle soit participative)

Elles offriront des approches nouvelles de la politique et viendront se greffer, parfois se substituer, aux procédures et aux institutions de la démocratie.

En particulier les parlementaires devraient saisir l’opportunité de préparer par des débats publics plus de propositions de lois.

Mieux représenter le peuple !