Un trou blanc

Les astrophysiciens ont décrit le trou noir comme une concentration de masse-énergie, dont aucun photon ne peut sortir, ce qui exclut toute forme de rayonnement.

La communication politique, avide de diffusion, se plait à inventer un concept symétrique, en quelque sorte une image en miroir : le trou blanc.

On pourrait définir le trou blanc comme une dilution de société-pouvoir, dans laquelle se dissolvent l’information et les Lumières. Toute tentative de parole publique éclairante se noie dans cette dilatation de la com’.

La présidence de densité sarko-brownienne a totalement chamboulé, pour les citoyens scrutateurs du cosmos politique, le champ gravitationnel des messages de la gouvernance.

Les essais d’une présidence hollando-normale, de placer la politique sur quatre, cinq ou six, orbites (proche des gens et universelle, régionale et nationale, européenne et mondiale) ont abouti à cette découverte : les constellations stellaires, qui dessinent l’action publique dans notre ciel, nous conduisent vers des planètes mortes… bombardées de météorites.

Vous avez dit trou blanc ? Comme c’est troublant !